Le Sénégal, à l’instar de beaucoup d’autres pays connaît depuis ces derniers temps une flambée des prix des denrées de première nécessité, exposant les populations rurales et urbaines dans un désarroi total.
Les Sénégalais assistent impuissants à la flambée qui va crescendo depuis la fête de la Tabaski.Selon iRadio,nos compatriotes n’en peuvent plus de supporter la cherté de la vie car tous les prix ont augmenté par-dessus le marché en ce qui concerne le riz,l’huile,la viande,le sucre et les bouillons,entre autres.
Au marché HLM,Amy Diouf une ménagère est d’avis que les sénégalais n’en peuvent plus de la spéculation exercée sur les prix.Ismaila Diouf, boucher a expliqué qu’une ménagère qui vient au marché avec 4000 FCFA est incapable d’acheter de l’huile et de la viande pour préparer le repas. Fatou Ndoye abonde dans le même sens.
Selon elle,les femmes restent confrontées à leurs dépenses quotidiennes à cause de leur modicité et la flambée des prix des denrées de première nécessité. Le vice-président du Conseil National des Consommateurs, Mamad Cissé est d’avis que cette situation s’explique par l’augmentation du fret (chine) et la problématique de la logistique, ainsi que les effets collatéraux de la Covid-19,entre autres.
Mais pour Alla Dieng de l’Unacois ,l’Etat a renoncé aux rencontres périodiques qu’il tenait avcc le Conseil National de la Consommation. Pour Mamad Cissé,l’Etat ne doit pas laisser les commerçants réguler les prix des denrées de première nécessité .D’ailleurs mardi prochain, le Conseil National de la Consommation compte se réunir au Cices pour discuter de la flambée des denrées de première nécessité.
Source : Senegal7