Lasses d’attendre, les familles des 14 victimes des émeutes du mois de mars 2021 sont décidées à porter l’affaire au niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). D’après Vox populi, une plainte est agitée contre l’État du Sénégal.
Le journal renseigne que Abdoulaye Wade, un des proches du défunt Cheikh Wade, a brisé le silence, lors d’un récital de Coran organisé dans la banlieue de Dakar. Il dit : “Notre frère Cheikh Wade participait à une manifestation qui a eu lieu le 8 mars 202, lorsqu’il a reçu une balle. Une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux l’a montré couché sur le sol après qu’un élément des forces de sécurité lui a tiré dessus avec une arme à feu.”
Abdoulaye Wade poursuit : “Quelques instants après, un véhicule de la police est venu à hauteur du corps gisant sur le sol, avant de poursuivre sa route.” A l’en croire, le rapport d’autopsie a conclu à un décès dû à un traumatisme crânien par projectile d’arme à feu avec fracas des os, délabrement cérébral hémisphérique gauche et hémorragie interne et externe.
“Par le biais de notre avocat, a-t-il rappelé, on a déposé une plainte le 26 mai 2021 auprès du juge de la Cour d’appel de Dakar et du Procureur général près la Cour suprême.” Mais, rien n’a été fait, se désole-t-il. Deux ans après les événements meurtriers, il est reproché à l’État du Sénégal de “n’avoir rien fait pour situer les responsabilités”. Les proches des victimes restent déterminés à ce que justice soit faite.
source Seneweb